Blog CGT Inergy 2012(Groupe Plastic Omnium)..Relations Sociales..ou la Vision de L.Burelle et sa Vitrine..(23/10/2012)
La CGT
INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS
La CGT ne peut pas rester immobile...
Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant cette situation
Notre devoir, c'est d'agir
D'agir dans l'intérêt général, d'agir avec justice, mais d'agir»...
Nous croyons que la pire des injustices, c'est l'immobilisme
Convaincus , Energiques , Déterminés
CGT Inergy (Groupe Plastic Omnium)
La Vision de L.Burelle
La Vitrine de L.Burelle
Vivre et Travailler au Pays
Le Calendrier
Le Calendrier Envisagé 2012
CCE EXTRAORDINAIRE
Titre 2 : Justificatif Economique
CCE 1ere réunion 20 Septembre
· Déclaration commune des Organisations syndicales demandant le retrait pur et simple du Projet de laurent Burelle et de Plastic Omnium et la mise en oeuvre d'une solution de substitution garantissant "l'Emploi" et les "compétences"à Compiègne et Laval.
· Le Comité Central d'Entreprise demande à l'employeur de lever "la confidentialité"du Titre 2 concernant le justificatif Economique.Une procédure judicidaire doit être engagé devant le refus de l'employeur et la suspension de leur présence aux prochaines réunions.
· La délégation CGT au CCE a déposé en séance une "longue série" de questions et d'interrogations à débattre concernant le contenu du Titre 2.
CCE 2eme Réunion 10 Octobre
Résolution 1 des membres du CCE
du 10 octobre 2012(vote à l’unanimité)
- Pour rendre un avis éclairésur la note économique et financière sur le projet de Réorganisation de la société INERGY Automotive Systems France, le CCE avait missionné le Cabinet d’expertise Apex le 6 septembre 2012.
- Dès le 16 septembre le cabinet Apex a transmis sa lettre de mission avec la liste des Documents et d’interlocuteurs souhaités.
- A ce jour, le cabinet Apex n’a rien reçu et aucun entretien n’est fixé alors même que la Direction, dans un souci de dialogue social, avait elle-même proposé la désignation de L’expert sur le titre 2.
- Dans ces conditions, il est impossible de tenir le calendrier qui fixait la remise et la Présentation du rapport le 23 octobre
- .Le CCE ne pourra se réunir que lorsque l’expert aura reçu les documents, rencontrer Les interlocuteurs souhaités et rédiger son rapport pour permettre aux membres du CCE de l’analyser.
Résolution 2 des membres du CCE
du 10 octobre 2012(vote à l’unanimité)
- Précisent que l’ordre du jour n’a pas été élaboré conjointement mais décidé unilatéralement par le président en vertu de l’article L2325-15,
- Et constatent que la note économique et financière soumis à leur information / consultation concerne un projet de réorganisation de la société ayant pour conséquences sociales des modifications de conditions de travail et / ou de contrat de travail de certains salariés.
- Il s’agit des lors d’un projetsans compression d’effectif dans ces conditions le titre 1 n’est qu’éventuel puisqu’en vertu de l’article L1222-6 du code du travail les salariés concernés doivent se voir proposer la modification de leur contrat de donner leur décision sous 1 mois.
- Ce n’est que si, à l’issu de ce délai, 10 salariés à minima refusent la modification de leur contrat qu’un titre 1 pourrait être soumis à l’information / consultation des institutions représentatives du personnel.
- Des lors les membres du comité central d’entreprise considèrent que le point 3 à l’ordre du jour n’a pas lieu d’être et décident de recevoir le titre 1 qu’à titre d’information qui ne pourra être ouvert qu’a partir de la fin de la procédure du titre 2.
CCE 3eme réunion 23 Octobre
Ci-joint les ordres du jour :
Titre 2
- Poursuite de l’information en vue de la consultation sur le projet de création d’un nouveau centre technique et ses conséquences sociales.
- Réponses aux questions du CCE
Titre 1
- Information en vue de la e consultation sur le projet de licenciements économiques et le plan de sauvegarde de l’emploi.
- Information en vue de la consultation sur le congé de reclassement
- Désignation d’un expert comptable.
Préparatoire 4eme réunion 07 Novembre
CCE 4eme Réunion 8 Novembre et Avis CCE
Cabinet d'Expertise CCE :Cabinet APEX (Paris)
Avocat CE Laval : Mtre Vrillac (Paris)
CE EXTRAORDINAIRE
1ere réunion 21 Septembre
- Déclaration commune des Organisations syndicales demandant le retrait pur et simple du Projet de laurent Burelle et de Plastic Omnium et la mise en oeuvre d'une solution de substitution garantissant "l'Emploi" et les "compétences"à Compiègne et Laval.
-
- Le Comité d'Etablissement demande à l'employeur de lever "la confidentialité"du Titre 2 concernant le justificatif Economique.Une procédure judicidaire doit être engagé devant le refus de l'employeur et la suspension de leur présence aux prochaines réunions.
· La délégation CGT au CE a déposé en séance une "longue série" de questions et d'interrogations à débattre concernant le contenu du Titre 2.
2eme Réunion 19 Octobre
Ordre du jour:
- Poursuite de l'information en vue de la consultation sur le projet de création d'un nouveau
Centre technique et sur ses conséquences sociales (articles L.2323-6 et suivants du Code du
Travail)
- Réponses aux questions des membres du CE.
- Remise et présentation d'un dossier en vue d'une information et d'une consultation sur le projet
De licenciements économiques (L1233-28 et s. du code du travail) et sur le plan de sauvegarde
De l'emploi (Articles L.1233-61et s. du code du travail).
3eme réunion xx Octobre
4eme Réunion 9 Novembre et Avis CE
Avocat CE Laval : Mtre Vrillac (Paris)
CHSCT EXTRAORDINAIRE
1ere réunion 7 Septembre
- Remise du Titre 2
2eme Réunion 21 Septembre
- Déclaration commune des Organisations syndicales demandant le retrait pur et simple du Projet de laurent Burelle et de Plastic Omnium et la mise en oeuvre d'une solution de substitution garantissant "l'Emploi" et les "compétences"à Compiègne et Laval.
-
- Le CHSCT demande à l'employeur de lever "la confidentialité"du Titre 2 concernant le justificatif Economique.Une procédure judicidaire doit être engagé devant le refus de l'employeur et la suspension de leur présence aux prochaines réunions.
· La délégation CGT au CHSCT a déposé en séance une "longue série" de questions et d'interrogations à débattre concernant le contenu du Titre 2.
- La délégation CGT au CHSCT a déposé également en séance une " série" de questions spécifiques sur les conditions et organisation du Travail à débattre avant la nomination d'un expert CHSCT.
Cabinet d'Expertise CHSCT Laval : Non nommé à ce jour
2 Centres Techniques en France
LavaL et Compiègne
Le « regroupement » sur le site de Compiègne condamne Laval
et ses 200 Salariés.
Plastic Omnium
Metteur en scène
Du Show « Regroupement »
a annoncé le
Regroupement à Compiègne
L'accord "de méthode" proposé par la Direction Inergy a été rejeté à l'unanimité par les organisations syndicales.
Penser Ensemble
Ne rien lâcher de nos désirs,
De nos revendications, de nos espoirs
Et
Agir en conséquence.
Comme Nous savons le Faire.
Résister aux briseurs de rêve,
Dégonfler les arguments et les arguties
Des tenants du « on ne peut pas faire autrement »
Il nous faut penser ENSEMBLE
Les alternatives aux fausses solutions
Et Peser ainsi sur les orientations
Du Président Burelle.
PlasticOmniumPOrtePOisseSocial
Du Centre Technique Lavallois
Le Président Laurent Burelle
Groupe Plastic Omnium
a validé
L’option « regroupement »
Sur le site de Compiègne
Condamnant Laval .
La CGT appelle à la Mobilisation des Salariés pour Défendre leur Emploi.
Les relations sociales, levier de compétitivité
Certains exigent un « choc de compétitivité ». D’autres préfèrent envisager une « trajectoire de compétitivité ». Les avis s’opposent sur les mérites respectifs de la « compétitivité-coûts » et « hors coûts ». Chacun attend le rapport que doit remettre Louis Gallois au gouvernement début octobre, au sujet de la compétitivité des entreprises françaises.
Si les avis sont si différenciés, c’est d’abord parce que le concept de compétitivité est complexe et multiforme. C’est pourquoi chercher à le réduire à une simple batterie d’indicateurs peut conduire à quelques confusions.
C’est ce qu'il s’est passé avec le World Economic Forum (Forum économique mondial). Cet organisme suisse, connu pour organiser le Forum de Davos, vient de publier son classement annuel de la compétitivité dans le monde (« The Global Competitiveness Report 2012-2013 »). La position de la France est tombée à la 21ème place, alors qu'elle était encore en 18ème position l'année dernière et à la 15ème place en 2010. Faut-il s’en émouvoir ?
Les indices de compétitivité sont à relativiser
Certains ont choisi de dramatiser. Par exemple, le magazine Challenges titre sur son site internet : « La France sort du top 20 des pays les plus compétitifs ». Le quotidien Le Monde (26 septembre 2012) se réfère à ce classement pour en déduire que « la situation est grave », tandis que Le Figaro (11 septembre) le met en avant pour rappeler l’urgence de diminuer le montant des charges patronales. Le quotidien des affaires, Les Échos (6 septembre), titre « Compétitivité : nouveau recul français au classement ».
Il faut tout d’abord relativiser. Même si ce classement constituait un thermomètre adéquat, notons que la fièvre ne date pas d’hier. Au 21ème rang, on pourrait aussi bien pointer l'amélioration de la position de l'Hexagone, qui était classé trentième en 2005 et en 2002.
Il faut ensuite remarquer que le classement reflète une approche très large de la compétitivité : il fait la synthèse de 12 « piliers » reposant sur une grosse centaine d’indicateurs. Ces indicateurs sont de deux types :
- certains reposent sur des statistiques publiques issues des organismes internationaux,
- d’autres (malheureusement trop nombreux au goût des économistes) sont bâtis sur les réponses de 15 000 responsables d’entreprises interrogés dans les 144 pays couverts par l’étude.
Même si les choses ne sont pas si tranchées, force est de reconnaître que les premiers sont « objectifs » (reposant sur des données chiffrées élaborées selon des normes professionnelles et permettant une comparabilité entre pays) et les seconds « subjectifs » (fortement liés aux représentations du répondant). Or, pour cette seconde famille d’indicateurs, chacun répond pour « son » pays (un peu plus de 100 répondants pour la France, ce qui n’est pas beaucoup) et l'on connaît l’esprit traditionnellement critique du Français…
· C’est ainsi que l’importance de cette seconde famille, qui détermine une large partie des critères pris en compte, apparente ce classement davantage à une enquête d'opinion auprès des dirigeants (voire à un sondage auprès d’une population très spécifique) qu’à une véritable mesure d’une donnée économique.
Cette méthodologie peut conduire à des biais importants. En 2008 par exemple, la publication du classement annuel est intervenue au moment même où la banque Lehman Brothers se déclarait en faillite, précipitant le système financier américain dans la tourmente. Les États-Unis étaient en tête du classement global, avec des marchés financiers classés au 3ème rang pour leur efficacité.
Au début des années 2000, deux économistes de l'INSEE, Stéphane Grégoir et Françoise Maurel, avaient décortiqué le travail du Forum économique mondial et étaient parvenus à la conclusion que ses indices de compétitivité ne sont pas fiables et reposent sur des partis-pris qui font pourtant l’objet de controverses (par ex. : effets considérés systématiquement négatifs des déficits publics et systématiquement positifs de l'ouverture au commerce). Un indicateur est aussi neutre que ses soubassements !
· De même, la position relativement défavorable de la France dans le classement du Forum économique mondial contraste avec son excellente position comme terre d’accueil des investissements étrangers. Il s’agit là d’un indicateur objectif (décompte de la valeur des IDE, investissements directs à l’étranger).
Si le classement de la France apparaît médiocre, c’est principalement dû à un très mauvais score sur le critère de la performance de notre marché du travail (« labour market efficiency » : 66ème rang sur les 144 pays étudiés). Mais lorsque l’on prend la peine d’auditer les indicateurs pris en compte pour construire ce critère, on constate que, certes, il est dû en partie à un mauvais classement sur ce qui est perçu comme une rigidité en matière de recrutement et licenciement (« hiring and firing practices » : 141ème rang ; cet indicateur fait partie de la famille des « subjectifs ») mais en revanche, les performances observées pour la France sont beaucoup moins défavorables pour le coût des licenciements (« redundancy costs » : 51ème rang ; cet indicateur fait partie, lui, des « objectifs »). La forte « rigidité » du marché du travail français, mise en exergue par le Forum économique mondial et souvent reprise par les dirigeants d’entreprises, est donc à relativiser. Par ailleurs, j’émets les plus grandes réserves sur la pertinence de ce 141ème rang sur ce critère. Il est notamment contradictoire avec un indicateur bien connu de l’OCDE, la LPE (« législation protectrice de l’emploi »), qui cherche à cerner la même réalité et place la France dans une position beaucoup moins « extrême ».
Mauvaise qualité des relations sociales
Enfin, la seconde plus mauvaise note explicative de ce critère est la mauvaise qualité des relations sociales (« cooperation in labour-employer relations ») : 137ème rang sur 144. Il n’y a donc que sept pays qui font moins bien que la France : la Mauritanie, la Serbie, le Népal, la Roumanie, le Venezuela, l’Algérie et l’Afrique du Sud. Cet indicateur mesure le degré d’antagonisme des relations sociales (plutôt conflictuelles ou, au contraire, plutôt coopératives). C’est bien pourquoi l’amélioration de la compétitivité passe par une main loyalement tendue par les dirigeants d’entreprises vers leurs organisations syndicales et leurs salariés. Sur ce sujet le Forum économique mondial confirme un certain nombre de travaux solides qui montrent que la France souffre de la mauvaise qualité de ses relations sociales, qui fait peser un coût élevé sur sa compétitivité (voir notamment : Yann Algan, Pierre Cahuc et André Zylberberg, La fabrique de la défiance… et comment s’en sortir, Albin Michel, février 2012).
· C’est sans doute le principal mérite de ce classement : montrer que l’un des leviers les plus efficaces pour faire progresser la compétitivité des entreprises françaises est l’amélioration de la qualité des relations sociales.
La méthodologie du Forum économique mondial repose fortement sur le jugement émis par les responsables d’entreprises interrogés. Or, il est amusant de se rappeler qu’en janvier 2003, c’est ce même Forum économique mondial qui présentait à Davos un sondage réalisé auprès de 36 000 personnes dans 47 pays qui a fait sensation. Il montrait que seulement 33 % des personnes interrogées disaient avoir confiance dans les chefs d’entreprise, contre 56 % qui déclaraient avoir confiance dans les ONG (organisations non gouvernementales). Interrogeons donc les ONG plutôt que les responsables d’entreprises !
S’il ne faut pas tirer de conclusion hâtive dans le sens que le Forum économique mondial voudrait nous voir prendre, il ne faut pas non plus prétendre que la France n’a pas de problème de compétitivité. Mais il n’est peut-être pas là où le Forum économique mondial voudrait le pointer. Début juillet, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a confié à Louis Gallois, ancien patron de la SNCF et d'EADS, « une mission sur la compétitivité de nos entreprises », dont le résultat sera livré dans quelques semaines…
Je me souviens du 3 février 1996. Ce jour-là, au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, devant un parterre de 2 000 « global leaders », dont 350 ministres, Hans Tietmeyer, à l'époque président de la Banque fédérale d'Allemagne, déclarait : « Vous, les dirigeants politiques, vous devez savoir que vous êtes désormais sous le contrôle des marchés financiers ».
Aucun des ministres présents n'a bronché. On sait ce qu’il est advenu…
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Equilibrage des sites ??? :
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