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Blog CGT Inergy .....NAO et Chic,la Révolution fiscale est en marche....(15/02/2011)

Publié le par cgtinergy

La CGT

INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS

    La CGT ne peut pas rester immobile...

 

Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant cette situation

 

Notre devoir, c'est d'agir

 

 D'agir dans l'intérêt général, d'agir avec justice, mais d'agir»...

 

Nous croyons  que la pire des injustices, c'est l'immobilisme

 

Inergy Automotive Systems

 

 

Le Calendrier 2011

 

 

    Le 15 Février 2011 NAO 

   

NAO : Une « intégration »dans la Douleur

 

Faire baisser les couts salariaux de ses employées est une constante dans le discours patronal Inergy, et s’enrichir, un leitmotiv.

 

Malgré un panel impressionnant de propositions syndicales mesurant le décalage social et l’inadéquation avec les valeurs d’Inergy,la Direction confirme par ses propositions son choix et sa volonté de mener une politique d’austérité salariale.

 

 REAGISSONS et REVOLTONS-NOUS

 

INERGY va bien.

INERGY fait des bénéfices.

INERGY a décidé de ne pas verser de participation aux bénéfices aux salariés

NOUS exigeons une juste reconnaissance et des conditions de travail correctes.

 

La CGT demande à la direction de revoir intégralement sa copie pour la prochaine réunion du 15 février et rappelle que le premier coefficient de la grille ouvrière est en dessous du SMIC de 4,2%

 Le 24 Février 2011 Commission GPEC 

 

 

 

 

Les Syndicats CGC / FO et CFTC

ont signé l'Accord GPEC 

 

Grand Programme d’Expulsion vers le Chômage 

 le 14/12/2010

 

      

 

 

       

 

Chic, la révolution fiscale est en marche !

  Comment le dire ? Bravo ! Merci ! Enfin ! L'ouvrage « Pour une révolution fiscale » (La République des idées, Seuil) de Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez, tous trois professeurs d'économie, est un vrai régal en même temps qu'un outil de travail et de réflexion qui devient essentiel pour quiconque s'intéresse à la fiscalité en France.

Lié à un site internet dont il faut également vanter les mérites, ce livre qu'on se gardera de vouloir résumer ici – procurez-vous le vite – apporte, d'abord sous forme synthétique et précise, des éléments d'information et de chiffrage qui bouleversent l'idée que l'on se fait généralement des impôts :

  • L'impôt sur le revenu en France – le seul théoriquement progressif – est en train de dépérir (mité qu'il est d'autant de niches fiscales que de complications bureaucratiques). Il rapporte de moins en moins et, en proportion du revenu national, il est l'un des plus faibles des pays développés (guère plus de 3%).
  • Si l'on additionne tous les impôts et prélèvements (impôts directs, impôts sur la consommation, cotisations sociales, impôts sur le patrimoine), un constat s'impose : la fiscalité française favorise les plus riches ; un taux d'imposition de 45% pour un revenu de 1 700 euros par mois, ce même taux régressant à 35% pour un revenu mensuel de 63 000 euros. Et elle privilégie délibérément les revenus du capital par rapport à ceux du travail.

Du point de vue du recueil des données fiscales, ce livre et ce site constituent donc, si l'on peut dire, une mine d'or. On soupçonnait bien que la TVA était antiredistributive ou que les niches fiscales aidaient les plus riches. En voici la confirmation, et bien d'autres, chiffres et statistiques à l'appui.

Mais nos auteurs ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Au delà du constat, ils nous entraînent vers des propositions de réforme (de « révolution »…), conformément au sous-titre de leur livre : « Un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle ».

Impôt sur le revenu et CSG : marions-les !

De quoi s'agit-il ? Essentiellement de revigorer l'impôt sur le revenu en le débarrassant de tous les scories sédimentés (déductions, exemptions, primes, niches fiscales et bouclier) et en le mariant à la contribution sociale généralisée (CSG). Celle-ci, deviendrait après mariage, un prélèvement progressif – dont les taux augmentent avec les revenus – et pas seulement, comme c'est le cas aujourd'hui, proportionnel – taux identique quel que soit le niveau de revenu.

« A revenu égal, impôt égal », tel est l'un des principes fondateurs adopté. Et les trois économistes de proposer un barème pour ce futur impôt, barème qui s'étage de 2% pour un revenu brut mensuel individuel de 1 100 euros à 60% pour un revenu brut mensuel individuel de 100 000 euros.

Plus d'IRPP donc, plus de CSG, plus de prélèvement libératoire sur les revenus d'actions ou d'obligations, mais ce nouvel impôt quasiment universel.

Le barème évoqué, leur barème, n'est qu'une proposition. Nous, tout un chacun, sommes en effet invités à tester d'autres barèmes voire d'autres propositions de réformes fiscales en usant du simulateur mis en ligne sur le site Revolution-fiscale.fr.

Que s'ouvre le débat !

Mais la révolution fiscale évoquée ne se limite pas à l'imposition directe des revenus. Les auteurs abordent bien sûr le financement de la protection sociale (près de la moitié des prélèvements globaux) en proposant de substituer une contribution patronale généralisée aux actuelles cotisations employeurs.

Et prenant à rebrousse-poil les projets du gouvernement et du Président, ils jugent que l'impôt sur la fortune (ISF) est un impôt d'avenir pour autant qu'il soit lui aussi quelque peu rénové. Là aussi le lecteur est invité à évaluer ses idées de réforme sur le site.

Alors bravo sur tout ? Juste une réserve sur un point : la retenue à la source que l'ouvrage propose de généraliser et d'appliquer au nouvel impôt sur le revenu proposé. Il est vrai que c'est une modalité pratique et relativement simplificatrice comme le montre le fonctionnement actuel de la CSG. Et puis, elle permet à chaque contribuable de savoir immédiatement tout de suite ce qu'il lui reste après impôt. Et surtout elle rend l'impôt quasiment indolore. Un atout politique précieux.

C'est peut-être là où le bât blesse : il faut se souvenir que les nations, notamment la France, se sont constituées autour de l'impôt, voire grâce à lui, et que, pour tout bon républicain, payer consciemment et délibérément ses impôts conserve une valeur symbolique essentielle : celle du vouloir vivre ensemble.

Alors voilà, à cette nuance près, on ne saurait qu'adhérer avec enthousiasme aux propositions comme à la démarche de Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez.

Qu'ils soient donc en conclusion à nouveau remerciés et que s'ouvre le débat auquel ils nous convient !

 

      

 

 

 

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