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Blog CGT Inergy .....Ouvriers,trois siécles pour rejoindre.....(MàJ 08 / 12 / 2010)

Publié le par cgtinergy

La CGT

INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS

 

  droit-retraite.jpg 

Inergy Automotive Systems

 

Le 14 Décembre 2010 Réunion du Comité Central d'Entreprise (CCE)

 

 

 

     

  

 

Ouvriers, trois siècles pour rejoindre le standing des cadres

Les ouvriers devront faire preuve de patience s'ils veulent jouir un jour du même niveau de vie que les cadres supérieurs.

 

Selon un article de l'Observatoire des Inégalités inspiré d'un texte du sociologue Louis Chauvel, les écarts entre ces deux catégories n'ont cessé de se creuser au fil des ans.

 

Et la stagnation des salaires n'est pas la seule fautive.

 

Jusqu’au milieu des années 1970, les ouvriers pouvaient espérer atteindre le niveau de vie des cadres supérieurs en un peu plus de trente ans. Contre 150 ans aujourd’hui...

En matière de niveau de vie, ouvriers et cadres supérieurs s’éloignent. Jusqu’au milieu des années 1970, un ouvrier pouvait compter - compte tenu de la progression du pouvoir d’achat - atteindre le niveau de vie des cadres supérieurs du moment en moins d’une quarantaine d’années.

 

Une durée certes longue, mais qui était de l’ordre d’une carrière, d’un ordre de grandeur qui signifie quelque chose pour un salarié.

 

 

Du milieu des années 1980 au milieu des années 1990, l’écart a explosé : il est passé à plus de trois siècles !

 

 Non parce que l’écart de salaire lui-même a progressé de façon vertigineuse, mais parce que la hausse annuelle du pouvoir d’achat des ouvriers s’est effondrée.

 

 

 

 

 

 

        

 

 

Communiqué de la CGT Inergy sur la GPEC

 

Grand Programme d’Expulsion vers le Chômage.


La Direction a, de nouveau rencontré, ce 26 octobre 2010, les partenaires sociaux au cours d’une quatrième réunion paritaire consacrée au thème de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences.

 

Cette réunion faisait suite à celle du 6 octobre 2010 et à l’envoi, par la direction, d’un projet d’accord modifié.

 

Pour la CGT Inergy, Ce projet d’accord n’a malheureusement toujours pas évolué favorablement pour les salariés et reste toujours que la pâle copie d’un PSE (Plan social) où la stratégie d’entreprise, socle indispensable, n’est toujours pas clairement affichée.

 

Face à l’insistance des représentants CGT du Personnel  pour engager une véritable discussion pour une véritable Gestion Prévisionnelle de l’ Emploi et des Compétences, la direction a explicitement confirmé que ce projet d’accord ne pouvait traiter de l’emploi chez Inergy, mais uniquement de l’employabilité, surtout et principalement de l’employabilité en externe…

 

Inergy confirme clairement ne pouvoir et ne vouloir garantir l’emploi, mais de s’organiser pour prévoir d’en gérer les conséquences et de préparer, à moindre coût, les salariés

 au départ vers le POLE EMPLOI…

 

Toujours pas un mot sur une possible ré-industrialisation, son organisation, son financement, ….mais la confirmation qu’elle n’était pas dans la stratégie d’INERGY Automotive Systems

Les récentes décisions de refuser d’investir dans la technique d’injection et la production de pièces autres que les réservoirs et les tubulures le concrétisent parfaitement et sans équivoque….

 

Toujours pas un mot, sur un possible équilibrage inter sites des charges, pas un mot sur de possibles relocalisations de produits, pas un mot sur la recherche et le développement de nouvelles filières….mais la confirmation d’un partage de la pénurie.…..

 

Par ce possible accord, Inergy se satisfait pleinement de mesures d’accompagnement de ses salariés vers le Pôle Emploi.

En effet, Inergy veut, avec l’utilisation des budgets formation et de mesures déjà existantes, se soustraire à son obligation légale du maintien de l’emploi au travers d’une GPEC dont l’objectif n’est que de se séparer, à moindre coût, du personnel dont il prévoit de supprimer l’activité.

 

Un engagement, un contrat d’emploi à durée indéterminée a été passé avec les salariés, l’employeur se doit de le respecter et doit s’engager dans une démarche active et volontaire de maintien de l’emploi et afficher une stratégie offensive dans ce sens.

C’est de sa responsabilité et ce qu’attend la CGT Inergy dans un accord de GPEC.

 

La CGT appelle vivement la Direction d’INERGY Automotive Systems à s’engager dans un

Grand Programme d’Evolution de Carrières

 

La CGT refuse tout plan social déguisé, par anticipation et à moindre coût, et refuse de  cautionner un 

Grand Programme d’Expulsion vers le Chômage.

 

La validation d’un tel accord mis, dès à présent, à l’approbation des partenaires sociaux, engagerait gravement la responsabilité des signataires.

 

 

  

 

 

 

     

La CGT ne peut pas rester immobile...

 

Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant cette situation

 

Notre devoir, c'est d'agir

 

 D'agir dans l'intérêt général, d'agir avec justice, mais d'agir»...

 

Nous croyons  que la pire des injustices, c'est l'immobilisme

 

 

   

Les sept pêchés capitaux d’Inergy

  Le Premier La Gourmandise avec en 2007 pour Inergy management  7,315 Millions d’euros de charge de personnel pour un effectif de 40 personnes et en 2008 : 7,403 Millions d’euros de charge de personnel pour un effectif de 39 personnes.

  En 2009 : 8,135 Millions d’euros de charge de personnel pour un effectif de 36 personnes.

Nous vous laissons le soin de calculer vous-même

 le montant par personne et par mois !!!!

Moins ils sont,plus ils gagnent.... 

 

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L'Avenir d'Inergy Laval !!!

Avec quel plan de charge ???

  crise-regions-impots-locaux.jpg 

 

Le 10 Septembre en réunion extraordinaire du CE,les élus CGT consultés par la Direction sur le départ de la presse 11,ont fait part de leur inquiétude de la dégradation du plan de charge pour les années 2011/2012 et 2013 avec une perte "record" de plus de 58% sur les tubulures en 2013 et de plus de 40% sur l'ensemble des volumes...

Les membres CGT au CE attendent de la Direction des engagements de rééquilibrage du plan de charge permettant le maintien de l'effectif actuel déjà dégradé...

Et par là-même,de pouvoir émettre un avis sur l'opportunité de se séparer de moyens de production...

  

    RESOLUTION

 

 

Des 4 membres titulaires CGT au  COMITE  d’ETABLISSEMENT de Laval

En date du 10 Septembre 2010

Ayant pour ordre du jour : « Information /consultation sur le départ de la machine tubulure KB150-111 ,2eme réunion. »

 Suite à l’information du Comité d’Etablissement au cours de la réunion du 22 juillet 2010 sur le projet de départ de la presse Kautex KB1500 n°111, la direction a transmis le 31 Aout 2010 une note sur le projet de vente de cette machine.

Cette note adressée par la direction aux membres du Comité d’Etablissement le 31 Aout 2010 n’indique pas le montant et le détail de l’impact économique escompté et qui justifie en partie cette vente.

D’autre part l’analyse des charges sur cette catégorie de machines de production de tubulures nous montre une forte dégradation sur les années 2011, 2012 et 2013 pour atteindre -58,5 % en 2013 et passer sous la barre des 250 0000.

Nous pouvons noter aussi que sur l’ensemble des productions réservoirs et tubulures, le recul des volumes atteindra en 2013 -41, 4 % pour passer sous la barre des 300 000 équitanks.

 Les membres CGT du CE veulent exprimer leur inquiétude sur cette dégradation prévue de la charge et de ses conséquences sur l’emploi.

 De ce fait, Les membres CGT du CE  attendent de la direction des mesures et des propositions pour redonner de la charge par une forte action de relocalisation de production, de recherche de nouveaux marchés et de ré-industrialisation du site avant de pouvoir émettre un avis sur l’opportunité de se séparer de moyens de production..

 Par conséquent, les membres du Comité d’Entreprise souhaitent disposer de ces informations.

 En conclusion, Les membres CGT au CE attendent les réponses de la Direction pour pouvoir remettre un avis.

                                                                             Les membres CGT au Comité d’Etablissement de Laval

 

 

FAP  BVH2’ ne sera pas produit à LAVAL …

                  et…nous n’avons plus…la KAUTEX  11  … 

  Depuis plusieurs mois, la production de ce  Filtre A  Particules  PSA a bien été attribuée à INERGY Automotive Systems France.

 

Ce FAP qui est destiné à équiper les véhicules de la plate forme BVH2’, dont INERGY Automotive Systems France a déjà a en charge de produire les Circuits à Carburant, a fait l’objet d’une analyse sur l’opportunité de le produire en totalité en interne.

 

Trois sites INERGY Automotive Systems, Laval, Pfastatt et Vigo, proches des usines PSA, sont retenus pour produire la première phase des Circuits à Carburants BVH2’ pour laquelle nous avons déjà le marché, dans l’attente de l’attribution définitive de la seconde phase qui nous garantirait un confortable complément de volumes.   

 

Pour satisfaire aux exigences de ce marché, 3 alternatives possibles avaient été retenues et une étude approfondie a été réalisée pour comparer ces 3 options :

-         Production totale en interne à Laval avec livraison des 2 autres sites.

-         Achat à l’extérieur du FAP avec achèvement et remplissage à Pfastatt et livraison des 2 autres sites.

-         Achat en totalité en externe avec livraison sur les 3 sites de production Inergy.

 

Les conclusions de cette étude comparative auraient démontré que, malgré des

investissements un peu plus conséquents, la production en interne à Laval s’avérait globalement la plus compétitive.

  

            La décision retenue de sous-traiter la production de ce FAP et de ne conserver que l’opération de remplissage sur le site de Pastatt suscite, sur le site de Laval, une amère  déception engendrée par une totale incompréhension accentuée par un terrible sentiment d’injustice.

 

         La reconnaissance, maintes fois répétée par la direction de Laval et maintenant direction générale France ainsi que des dirigeants d’Inergy, de la compétence et de la compétitivité de notre site de Laval ne recueille, encore une fois, aucune considération industrielle et humaine, mais qu’une cruelle réalité.

    

            Dans le contexte difficile d’ INERGY Automotive Systems France avec ses baisses continues de volumes et par voie de conséquence de ses effectifs, et après avoir, encore une fois, laisser croire à une réelle possibilité de recréer de l’activité en France par un élargissement de nos capacités de production, une telle décision nous oblige de douter de la volonté d’INERGY Automotive Systems, de développer les moyens industriels nécessaires aux 3 sites industriels équilibrés annoncés par la direction.  

 

            De plus les récents et graves incidents de qualité sur des pièces techniques de type clapets sous-traitées doivent nous interroger sur les risques des productions en externe de pièces et produits sensibles qu’Inergy est en mesure de maîtriser en interne.

   

            Encore une fois, la direction d’INERGY, malgré une réelle compétitivité de notre site mise en évidence à sa demande, et qu’elle a reconnue, refuse d’affecter la production d’un nouveau produit complémentaire aux systèmes à carburant dont INERGY Automotive Systems s’honore d’être le leader sur ce marché.  

 

            Par cette outrageuse et fâcheuse décision, nos dirigeants confirment sans équivoque et concrétisent leur refus d’investir dans cette technique d’injection qui nous permettrait de développer davantage cette activité à LAVAL, et d’élargir ainsi notre capacité industrielle essentielle pour la pérennisation et le devenir de notre site. 

 

            Nous demandons vivement à notre direction de bien vouloir prendre la mesure des terribles conséquences dont elle serait tenue responsable et de reconsidérer, dès à présent, sa position dans un souci de cohérence industrielle et humaine qui, nous en sommes convaincus, ne pourra qu’être bénéfique pour INERGY Automotive Systems et l’ensemble de son personnel.  

 

 

 

  

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