Blog CGT Inergy 2012(Groupe Plastic Omnium)..Les Collègues Craquent..ou la Vision de L.Burelle et sa Vitrine..(23/08/2012)
La CGT
INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS
La CGT ne peut pas rester immobile...
Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant cette situation
Notre devoir, c'est d'agir
D'agir dans l'intérêt général, d'agir avec justice, mais d'agir»...
Nous croyons que la pire des injustices, c'est l'immobilisme
Convaincus , Energiques , Déterminés
CGT Inergy (Groupe Plastic Omnium)
La Vision de L.Burelle
La Vitrine de L.Burelle
Vivre et Travailler au Pays
Le Calendrier 2012
Compte Rendu du CCE EXTRAORDINAIRE
du 28 JUIN 2012
Information sur le Projet Centre Technique
Plastic Omnium
Metteur en scène
Du Show « Regroupement »
a annoncé le
Regroupement à Compiègne
L'accord "de méthode" proposé par la Direction Inergy a été rejeté à l'unanimité par les organisations syndicales.
Penser Ensemble
Ne rien lâcher de nos désirs,
De nos revendications, de nos espoirs
Et
Agir en conséquence.
Comme Nous savons le Faire.
Résister aux briseurs de rêve,
Dégonfler les arguments et les arguties
Des tenants du « on ne peut pas faire autrement »
Il nous faut penser ENSEMBLE
Les alternatives aux fausses solutions
Et Peser ainsi sur les orientations
Du Président Burelle.
PlasticOmniumPOrtePOisseSocial
Du Centre Technique Lavallois
Le Président Laurent Burelle
Groupe Plastic Omnium
a validé
L’option « regroupement »
Sur le site de Compiègne
Condamnant Laval .
La CGT appelle à la Mobilisation des Salariés pour Défendre leur Emploi.
Mais qui sont ces gens qui achètent des Dacia, voitures low cost ?
Trois modèles Dacia achetés en six ans. Michel Esteban, la soixantaine, est un ambassadeur tranquille de la marque low cost roumaine du groupe Renault. Pas flambeur, insensible aux regards que ses voisins pourraient poser sur sa Logan dont l’élégance n’a rien à envier à un bunker soviétique :
« Je suis passé de la Renault Scénic à la Dacia Logan il y a six ans. Et puis, quand la garantie de trois ans a expiré, j’ai acheté une Sandero. Là, je viens de commander un 4x4 Duster mais celle-là, je la garderai pour ma retraite. »
Il n’est pas le seul en France. Depuis son rachat par Renault en 1999, la gamme Dacia s’impose comme la plus spectaculaire réussite [abonnés] sur le marché hexagonal en avoisinant l’année dernière les 5% de part de marché, soit 100 000 unités vendues.
Dacia a doublé en juillet le nombre de ses immatriculations alors que le marché automobile français repartait en nette baisse (moins 7%) et que PSA annonçait la suppression de 8 000 suppressions d’emplois en France et la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois.
Un phénomène de société. Certains heureux propriétaires poussent même la fierté de leur nouvelle acquisition jusqu’à se rassembler par milliers pour les désormais célèbres « grands pique-niques Dacia ».
Ni complexe, ni panne
Ainsi, Michel, qui voit passer des voitures toute la journée au parking Vinci où il travaille, fait donc partie de cette génération de « Daciaphiles » décomplexés que d’autres appelleraient des « ringards » (à prononcer en plissant le nez).
« Je ne me suis jamais senti mal à l’aise à être vu au volant d’une Dacia. On trouve de tous les profils. D’ailleurs, beaucoup de femmes conduisent des Duster et ça se comprend, cette voiture est sensationnelle. »
Jean-François Larato, commercial chez un concessionnaire Renault à Echirolles en Isère, confirme la tendance :
« Quand la Logan est sortie il y a six ans, elle visait un nouveau marché : plutôt qu’acheter une voiture d’occasion, autant en acheter une neuve mais low cost. La clientèle était surtout composée de personnes âgées puis de jeunes qui avaient besoin d’une petite voiture, pas très sexy mais au prix vraiment attractif.
Puis, avec le temps, une nouvelle clientèle est apparue, surtout attirée par la simplicité et la fiabilité technique plutôt que par le prix. »
Selon une étude de Que Choisir, 93% des propriétaires n’ont pas eu de panne depuis leur achat. La marque se classe ainsi devant BMW sur l’échelle de fiabilité.
« Contrairement à ma Scénic qui me coûtait très cher au garage, je n’ai eu aucune panne en six ans avec mes Dacia », confirme Michel. « A l’entretien de contrôle technique, ils m’ont même demandé de freiner un peu plus pour qu’ils puissent me changer les plaquettes », continue-t-il amusé.
« Je ne suis pas un militant antisnob ! »
« J’ai une Dacia parce que je déteste les voitures », résume un autre Michel, officier de police. Nouveau propriétaire d’une Sandero GPL, ses priorités et critères en matière d’achat automobile ne s’embarrassent pas de considérations esthétiques.
« Mes motivations étaient essentiellement pratiques parce que je n’attache aucun intérêt à ce genre d’objets, donc ce qui importait, c’était le faible coût et le fait que ce soit un GPL. »
Cliché ?
« En fait, je ne suis pas un militant antisnob ! Mais c’est vrai que pour acheter une Dacia de type Logan ou Sandero, il faut renoncer à l’image sociale que peut procurer la possession de tel ou tel autre véhicule. ».
La marque low cost peut donc remercier son bébé à quatre roues motrices.
« Ce qui est marrant, c’est qu’avec les modèles 4x4, les publicistes ont réussi à “déringardiser” cette marque, qui peut maintenant mordre sur un public plus bourgeois ou bobo. »
Snobs vs ringards
Mais alors, qu’est-ce qui est ringard ? Avoir une Dacia ou prendre de haut leurs propriétaires ? Les premiers, enthousiastes, vous vendront leur choix mieux qu’un commercial ne le ferait, et les seconds éluderont soigneusement la question, en se contentant de répondre par un laconique « c’est du low cost, il en faut bien ». Une réponse qui résonne étrangement avec le désormais célèbre « on va quand même pas débourser si peu » de la pub pour le Duster.
On ne sait si ce bon coup de pub est le seul responsable du raz-de-marée du modèle Duster en France qui, à lui seul, s’arroge presque 2,5% de parts de marché. De fait, c’est l’antibagnole, l’antivéhicule destiné à valoriser l’ego social et phallique, la vraie voiture branchée, celle appelée de ses vœux par un riverain de Rue89. Sans tableau de bord électronique qui fait croire au conducteur qu’il pilote un Boeing.
Raphaëlle, vétérinaire parisienne de 35 ans, propriétaire d’une Sandero, raconte :
« Mon père avait une Lada, il y a trente ans. Ses potes se moquaient de lui, il était chirurgien.
“Tu sais pourquoi les conducteurs de Lada se font des appels de phares ?
– Parce qu’ils se sont croisés le matin chez le garagiste.”
Il m’a donné le goût des voitures rustiques et, aujourd’hui, ceux qui se retrouvent plus souvent qu’à leur tour chez les garagistes, ce sont tous ceux qui ont des voitures dont même le clignotant fonctionne par ordinateur. »
Pour le « made in France », il faudra passer par un autre modèle de Renault, ou même une Toyota fabriquée sur le site de Valenciennes. Les Dacia, produites en Roumanie, sont seulement « made in Europe ».
Elections dans les TPE
(-11 salariés)
Du 28 Novembre au 12 Décembre 2012
La Loi du 20 Aout 2008
A étendue aux salariés des Très Petites Entreprises
La possibilité de choisir leurs représentants
En votant sur Sigle Syndical
Le vote CGT,
C’est proposer à ces salariés
De s’organiser CGT
Et
D’Agir avec la CGT
Boite aux ImagesPolitique....
PSA Aulnay : « Les collègues craquent à retardement »
Khalid est opérateur, « comme tout le monde à Aulnay », depuis dix ans. Jeudi 12 juillet, il était de l’équipe du matin, quand l’annonce de la fermeture de l’usine est tombée. Il raconte…
Des salariés devant l’usine PSA d’Aulnay, le 12 juillet 2012, après l’annonce de la fermeture (Sébastien Leban)
5h30 du mat’, mon réveil sonne, j’éprouve un peu de difficulté à me lever. Mais bon, il faut y aller. Un peu de courage et c’est reparti. J’arrive au boulot vers 6h30, je rencontre quelques collègues à la machine à café qui est devenue un passage obligatoire, un vrai rituel.
6h46, la sonnerie retentit, direction la maison UEP (Unité élémentaire de production) pour le briefing quotidien de cinq minutes. Après un bref aperçu de la journée de la veille, le RU (le chef) nous annonce un deuxième briefing a 8h30, qui doit durer trente minutes.
L’annonce faite aux salariés
8h30, tout le monde se rassemble à nouveau. Cette fois-ci, le chef est accompagné de son chef, le RG. Notre RU ne parle pas, d’ailleurs il ne parlera pas pendant tout le briefing. C’est son chef qui nous parle. Il nous parle du groupe PSA et nous fait une rétrospective de l’entreprise PSA d’Aulnay.
Je trouve ça bizarre, d’habitude ce genre de briefing a lieu juste après les négociations salariales, pour nous annoncer les miettes qui ont été négociées, 2% cette année. Mais là, il s’agit de tout autre chose. On nous parle de compétitivité, de crise, de baisse des ventes, de concurrence, du portefeuille du groupe et, enfin, de sacrifice.
Sacrifice. Ce mot retient mon attention, je ne l’avais jamais entendu ici, sur mon lieu de travail. On culpabiliserait presque, à l’écoute de ce discours, somme toute bien ficelé. Et puis, le RG nous annonce l’arrêt de la production à Aulnay.
L’annonce de la fermeture de PSA Aulnay vient de nous être annoncée officiellement. A deux semaines des vacances. Tout le monde se regarde, l’air hagard, perdu. Nous retenons tous notre souffle. C’est comme si le temps s’était arrêté pendant quelques secondes, dans un grand tableau vivant dont les mouvements se seraient arrêtés.
Un ballet de camions de pompiers
Le monde continue de tourner, mais le nôtre est en train de s’effondrer. Je vois des larmes couler sur le visage de certains de mes collègues, d’autres ont
changé de couleur. J’apprendrai plus tard qu’au même moment, dans d’autres UEP, des salariés se sont effondrés sur le sol, ont eu des malaises. Un salarié a même eu le corps couvert de boutons. Il a fait une crise d’urticaire.
J’assiste à un ballet incessant de camions de pompiers transportant les premières victimes de cette fermeture. L’infirmerie est vite saturée.
Je garde mon sang-froid, plusieurs sentiments se mélangent en moi, mais aucune réaction, et c’est tant mieux. Je me rapproche de mes collègues pour les aider, les écouter, j’essaie de leur apporter mon soutien. Je découvre alors les répercussions que cette fermeture aura sur chacun de mes collègues. Des collègues que, pour la plupart, je connais depuis dix ans. Les larmes me viennent aux yeux.
Un délégué syndical
La plupart des salariés se donnent rendez-vous dans l’allée centrale de l’usine pour écouter les différents protagonistes qui défilent au micro. Des délégués syndicaux nous expliquent qu’il faudra rester unis face à cette fermeture et qu’il faudra mener des actions.
Les salariés ne reprendront pas le travail. Nous décidons de faire le tour de l’usine. Nous passons dans les lignes de montage, peinture puis ferrage. Le mouvement prend vite de l’ampleur et se dirige vers la porte.
Sortie d’usine
Les médias nous y attendent et prennent les réactions à chaud. Le maire d’Aulnay arrive sur le site, il est très vite interpellé par les salariés qui lui demandent des comptes. C’est un braquage verbal. Les caméras s’emparent de l’action.
L’équipe de l’après-midi arrive. Elle n’a pas la même réaction que celle du matin : tous vont travailler. Mais les pompiers continuent à défiler dans l’usine. Et ça dure encore aujourd’hui. Mardi 17, un opérateur a fait un malaise.
Certains réagissent à retardement. Moi-même, je n’ai pas encore réagi. Je n’ai pas encore assimilé la chose, je ne me projette pas encore. Il n’y a rien en moi. Ou plutôt, il y a beaucoup d’émotions qui s’entrechoquent. Je n’arrive pas à mettre de nom dessus. Je ne comprends pas ce que je ressens.
Une graine qui fleurit
Ce qui me trouble, surtout, c’est que ça ne vole pas très haut en ce moment dans l’usine. Les discussions qui s’improvisent, par petits groupes, ne sont pas très constructives. Aucune action ne s’élabore vraiment. A ce niveau-là, je n’ai pas l’impression d’être dans une entreprise qui va fermer.
Le problème, c’est que cette annonce, tout le monde l’attendait. Même si personne ne la souhaitait. C’est comme si une graine avait été plantée, il y a un an, quand un document confidentiel prévoyant la fermeture a fuité. La graine a grandi, et elle a fleuri à l’annonce officielle, jeudi 12. C’était pas une surprise au fond, ce jour-là, même si on espérait que ça serait évité.
Les Syndicats CGC / FO et CFTC
ont signé l'Accord GPEC
Grand Programme d’Expulsion vers le Chômage
le 14/12/2010
Inergy se lache !!!encore une fois!!!
Les Lucky Luke de la lettre de licenciement
s'en donnent à cœur joie....
Les Pieds dans le Plat…
Après le permis de « promettre »
Surenchère d’Inergy (groupe Plastic Omnium) sur le Permis..
Le permis d’éconduire, au moins, c’est presque gratuit !!!
Attention, qu’il songe aussi à réviser le code de la déroute…
Des départs,encore des départs....
Utilisation des fonds sociaux entre autres ceux des ASSEDIC
Accord "Seniors" bidon....
GPEC = Programme d'Expulsion
Plans de charges à court terme et à la baisse...
Perspectives d'Avenir inconnues....
Inquiétudes sur les synergies PO/Inergy
Equilibrage des sites ??? :
Mise en adéquation des effectifs et des charges
La Reconquête s'impose......
Pour CGT Inergy
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