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Blog CGT Inergy 2011....Filière Automobile.....(21/02/2011 )

Publié le par cgtinergy

La CGT

INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS

    La CGT ne peut pas rester immobile...

 

Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant cette situation

 

Notre devoir, c'est d'agir

 

 D'agir dans l'intérêt général, d'agir avec justice, mais d'agir»...

 

Nous croyons  que la pire des injustices, c'est l'immobilisme

 

Inergy Automotive Systems

 

 

Le Calendrier 2011

 

 

     Le 24 Février 2011 Commission GPEC 

 

GPEC

Réunion de la Commission GPEC Le 24/02/2011

J - 3

La Direction INERGY, soi-disant respectueuse des accords passés avec les IRP

N’a toujours pas transmis les documents concernant

 « La liste des métiers Emergents, stratégiques, sous tension et sensibles »,

15 jours avant la réunion, conformément à l’article 4 des conditions générales d’application.

 

   Le 25 Février 2011 CE/DP Mensuel

 

 

 

Les Syndicats CGC / FO et CFTC

ont signé l'Accord GPEC 

 

Grand Programme d’Expulsion vers le Chômage 

 le 14/12/2010

 

      

 

 

       

 

Filière automobile

La mise en œuvre de la Direccte dans les régions

Ne règle pas le besoin de développer et de créer des emplois

Les 40 000 suppressions d’emplois annoncées par C. Lagarde, ministre de l’Economie,

ne sont pas un simple chiffre calculé par Bercy mais découlent d’un processus de réflexion

impulsé par le patronat et le gouvernement depuis plus de 5 ans. En ce sens, il est nécessaire

de procéder à un « recadrage » chronologique des faits.

La Charte Automobile

En 2005/06 alors que le marché automobile se porte bien (2 millions de véhicules vendus chaque année), que Renault et PSA réalisent de très bonnes performances (en 2005 et 2006 PSA et Renault ont réalisé en tout, près de 7.5 milliards d’euros de bénéfices), certains équipementiers et sous traitants automobiles procèdent à des fermetures de sites et à des restructurations.

Les Etats Généraux

de l’Automobile

entre surcapacités

et surcouts de production…

 

Ces Etats Généraux se sont tenus en Janvier 2009 dans un contexte où les effets de la crise économique caractérisée par la crise des « subprimes » de fin 2008 se font ressentir. Pour le gouvernement, l’industrie automobile qui était déjà rentrée fragilisée dans la crise devient un symbole de cette récession économique. Les Etats Généraux étaient donc présentés comme une réponse gouvernementale forte. La réalité est que, pour les constructeurs, ces Etats généraux ont été un véritable jackpot… Carlos Ghosn le trop médiatique PDG qui s’exprimait en tant que PDG de Renault Nissan et en tant que Président de l’Association Européenne des Constructeurs d’Automobiles, a martelé deux leitmotivs :

- il y a 10% à 20% de surcapacité en Europe,

- produire une CLIO IV coûte 1 500 euros de plus en France qu’en Turquie.

 

En réponse le gouvernement a répondu par :

 

- une aide au financement de développement de nouveaux programmes, avec un prêt sur 5 ans de 6.5 milliards d’euros : Renault 3 Milliards d’€, PSA 3 Milliards d’€, Renault Trucks 500 millions d’€.

- un prêt pour le Financement des banques des constructeurs (Banque PSA et Banque Renault), 1 milliard d’€ pour la banque de PSA et 1 milliard d’€ pour la banque de Renault.

 

Pour les équipementiers :

 

- fonds de modernisation des équipementiers et sous-traitants 600 millions d’euros (200 millions d’euros provenant de l’Etat, 200 millions d’euros de PSA et 200 millions d’euros de Renault).

- fonds de garantie pour les prêts aux équipementiers et sous-traitants, 6 milliards d’euros, 5 milliards de prêts aux PME avec OSEO (tous secteurs, provient du plan de relance). En fait, c’est une dotation de 1 milliard d’euros et Couverture de 90% du prêt dans la limite 15 millions d’euros par entreprise.

 

Pour l’ensemble de la filière :

 

- soutien à l’innovation dans la filière 300 millions d’euros (en fait 250 millions d’€+ 50 millions d’€) pour les projets de recherche en collaboration, exemple pour les batteries.

- la suppression de la taxe professionnelle.

 

Rien ne justifie, aujourd’hui, une réduction des capacités de production, la fermeture des sites sans sommation, de continuer à délocaliser. Les salariés ne peuvent être considérés comme une variable d’ajustement aux profits des actionnaires.

 

Les entreprises doivent faire face à leur responsabilité sociale, les collectivités locales, les administrations ne peuvent continuer à financer sans contrôle des stratégies destructrices d’emplois, d’activités, avec des fonds publics […]

Les Etats Généraux ont, en fait, permis aux deux principaux constructeurs RENAULT et PSA de dicter leurs lois et leurs exigences de rentabilité financière au gouvernement. Pour preuve, les promesses d’hier se chiffrent en milliers d’emplois supprimés aujourd’hui (15 000 chez Renault et PCA, et autant dans toute la filière).

 

Si des fonds publics sont à mobiliser et des mesures à prendre ; c’est pour écouter le monde du travail, sa souffrance et le besoin de mettre rapidement en place des mesures d’âges accompagnées d’embauches de jeunes, d’augmenter les salaires.

 

L’urgence c’est le stress, l’intensité du travail, le travail en équipes qui détruisent des générations de salariés ; il faut y mettre un coup d’arrêt !»

 

Lorsque fin 2010 Lagarde écrit aux Préfets pour évoquer les 40 000 suppressions d’emplois dans la filière, elle ne fait que reprendre un chiffre connu depuis au moins un an. Les 40 000 suppressions d’emplois dans la filière annoncées proviennent des travaux de la plate-forme automobile.

En réalité, cette plateforme n’est ni plus ni moins qu’une chambre d’enregistrement des désidératas de Renault et PSA.

 

Pourquoi un tel acharnement à vouloir supprimer des emplois qui se sont révélés indispensables en 2010 pour répondre aux volumes demandés par les constructeurs ?

C’est que ceux-ci ont pulvérisé leurs ventes et veulent profiter de l’aubaine des fonds publics pour poursuivre et accélérer leur restructuration et celle de la filière leur garantissant toujours de larges marges de profits.

 

Ils peuvent ainsi poursuivre leur stratégie d’expansion internationale tout en réduisant leurs propres capacités de fabrication. Au final les pertes d’emplois se chiffreraient par milliers autant chez les constructeurs que chez les fournisseurs et équipementiers.

 

Quels enseignements et bilan pouvons-nous tirer de l’année 2010 ?

 

L’année 2010 aura fait d’une part, la démonstration évidente que lorsque le prix de vente des véhicules baisse, les ventes augmentent. D’autre part, cette fin d’année aura démontré aussi que les constructeurs peuvent baisser fortement leurs marges et continuer de faire des bénéfices en vendant des voitures, contrairement à ce qu’ils clament depuis des années.

 

2009 et 2010 des records de ventes

Le niveau de vente des véhicules neufs a atteint 2,25 millions pour l’année 2010, soit quasiment autant qu’en 2009 qui avec 2.3 millions de ventes était l’année de tous les records.

Cette prime à la casse a été un effet d’aubaine pour bon nombre de consommateurs puisque les prix de ventes de véhicules pouvaient baisser jusqu’à 30%, avec des constructeurs qui sont allés jusqu’à rajouter des rabais dix fois supérieurs au montant de la prime à la casse.

 

Prouvant par là même, que nous avons bien un problème de pouvoir d’achat dans ce pays et que les constructeurs peuvent abaisser leurs marges, et donc répondre aux besoins des clients et continuer de vendre des voitures sans perdre de l’argent. Ces niveaux de ventes prouvent également que les grands groupes de la filière ont de vraies marges de manœuvres financières pour améliorer les conditions de travail des salariés de la filière, pour augmenter les salaires… ce qui démontre que la CGT est dans le vrai lorsqu’elle porte avec les salariés l’exigence d’une vraie politique industrielle dans la filière avec comme objectif la satisfaction des besoins et le bien être au travail des salariés.

 

En 2009 et 2010 l’Etat aura apporté un soutien financier massif à la filière automobile sans réelles contreparties sociales. C’est de cette question qu’il faut débattre et discuter dans les régions ; avec les Préfets, le patronat et les pouvoirs territoriaux.

Les surcapacités annoncées sont basées sur une utilisation à 100% des capacités en 3x8 et Samedi Dimanche ! Elles ne prennent pas en compte la détérioration des conditions de vie et de travail ainsi que la pénibilité du travail dans de telles conditions.

 

Les surcapacités sont justifiées par les réimportations massives des deux principaux constructeurs. Les surcapacités sont justifiées par le niveau exorbitant de marge qu’imposent les actionnaires.

 

D’autres choix sont possibles

En produisant massivement en France les véhicules qui y sont vendus (c’est le cas de l’Allemagne avec des coûts salariaux chargés plus forts qu’en France). En anticipant le besoin de mobilité par une diversification des moyens et des énergies des futurs véhicules. En formant et augmentant le pouvoir d’achat des salariés pour relancer la consommation et réduire l’âge du parc qui pollue et consomme beaucoup d’énergie.

Voila le sens que veut donner la CGT à ces réunions en favorisant l’intervention des syndiqués, des salariés concernés et les populations des bassins d’emplois.

 

      

 

 

 

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