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Blog CGT Inergy 2011....NON,L'Ouvrier Français n'est pas plus cher.....(04/03/2011 )

Publié le par cgtinergy

La CGT

INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS

    La CGT ne peut pas rester immobile...

 

Nous ne pouvons pas fermer les yeux devant cette situation

 

Notre devoir, c'est d'agir

 

 D'agir dans l'intérêt général, d'agir avec justice, mais d'agir»...

 

Nous croyons  que la pire des injustices, c'est l'immobilisme

 

Inergy Automotive Systems

 

 

Le Calendrier 2011

 

  GPEC  

 

Réunion de la Commission GPEC Le 24/02/2011

J +8

La Direction INERGY, soi-disant respectueuse des accords passés avec les IRP

N’a toujours pas transmis les documents concernant

 « La liste des métiers Emergents, stratégiques, sous tension et sensibles »,

15 jours avant la réunion, conformément à l’article 4 des conditions générales d’application.

 51 ème Congrès de L'UD de la Mayenne CGT

Les 10 et 11 Mars 2011

 

Avec Bernard THIBAULT

 

     

 

 

Les Syndicats CGC / FO et CFTC

ont signé l'Accord GPEC 

 

Grand Programme d’Expulsion vers le Chômage 

 le 14/12/2010

 

       

 

 

       

 

Non, l'ouvrier français n'est pas plus cher que l'allemand

L’Insee a révisé ses calculs. Le coût de la main d’oeuvre dans l’industrie en France est toujours inférieur à celui pratiqué en Allemagne. La ficelle était grosse. Mais le Medef et le gouvernement se sont vautrés dans l’erreur.

 

Non, les Allemands ne travaillent pas (encore) pour moins cher que les Français. C’est ce que vient de révéler l’Insee.

L’institut a recalculé les coûts horaires de la main d’oeuvre dans l’industrie : résultat, il s’élève à 33,16 euros en France et 33,37 euros en Allemagne.

Voici la campagne d’intoxication du Medef bien ébréchée. Le mois dernier, Laurence Parisot avait fait tout un foin des comparaisons entre la France et l’Allemagne.

 Selon un document distribué à la presse, le coût horaire de la main d’œuvre, tous secteurs confondus, s’élevait à 37,41 euros en France contre seulement 30,2 en Allemagne.

De quoi démontrer que décidément les charges sociales sont insupportables chez nous, et entamer une campagne pour l'instauration de la TVA sociale afin de soulager le fardeau des entreprises.

Ce faisant, le Medef a fait une erreur, forcément consciente : comme les économies sont différentes, les structures des salaires le sont aussi. La seule comparaison valable est celle des secteurs, et particulièrement ceux de l’industrie, qui sont confrontées à la concurrence internationale.

 Or le rapport de COE-Rexecode, remis à Éric Besson, ministre de l'Industrie, était, lui, très méfiant vis-à-vis des statistiques de l'Insee. Le rapport insiste sur le fait que les produits français ont perdu la «compétitivité-prix». En clair, à qualité égale, ils sont plus chers que leurs concurrents allemands.

L’Insee, de son côté, à rectifié une grave erreur de calcul, puisque l’Institut avait sous-estimé le nombre d’heures pratiquées en France (le coût horaire, c’est la rémunération annuelle ou mensuelle charges comprises, divisée par le nombre d’heures travaillées).

 Une bourde que les statisticiens avaient déjà faite lorsqu’en 2007, ils avaient estimé le nombre d’heures supplémentaires pratiquées en France.

Selon l'Insee, la hausse des salaires horaires a été de 13,33% dans l'industrie manufacturière en France (et non 27,9% comme calculé avec un coût horaire de 37,41 euros) et de 8,34% en Allemagne entre 2004 et 2008.

 On peut penser que les prix sont dorénavant équivalent des deux côtés du Rhin. Maintenant que les comptes sont redressés, on s’aperçoit que le prix du travail augmente plus vite en France qu’en Allemagne, mais que ce n’est pas cela qui explique que les produits germaniques s’exportent de mieux en mieux, au contraire du made in France.

 

      

 

 

 

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